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jege117 26 septembre 2012 12:40

« L’Europe n’a jamais avancé autant que pendant cette crise »

 

 

Le Monde.fr | 12.09.2012 à 09h19 • Mis à jour le 12.09.2012 à 09h36

 

( Lire cet article sur le Monde du 12/9)

  J’avais relevé cet article écrit par un « économiste » qui m’a énervé « grave » j’avais fait le commentaires ci-dessous il y a une quinzaine de jour

 

L’Europe en crise ! Je n’ai pas envie d’en rire et pourtant quand on lit de tels titres d’articles, de surcroit émanant d’un journal comme le Monde, il y a vraiment de quoi pleurer.


L’idée de créer une Europe en tant que nation au même titre que les Etats Unis a fait rêver en son temps bon nombre d’habitants de notre vieux continent.

 

Souvenons nous de l’Europe des six, il y a maintenant plus de cinquante ans. Pourquoi nos têtes pensantes on voulu créer l’Europe, pour en faire une entité Nationale, mais aussi pour soit disant sauver la paix et surtout créer pour la haute finance un pool charbon acier. Pour la paix elle a été préservée mais pas seulement grâce à l’Europe, quant à l’acier et le charbon on sait ce qu’il en reste avec au passage la destruction de dizaines de milliers d’emploi principalement dans la sidérurgie du bassin de Loraine. et les mines du Nord.

 

Ensuite la Politique agricole commune ( PAC). Idée géniale, appuyée sans restriction par les gouvernements des années 60 et 70. Là aussi le résultat fut des plus catastrophiques pour la France. La brutalité des décisions du parlement européen a détruit en France prés de deux millions de petits agriculteurs en 30 ans, sans parler des professions satellites aux métiers de la terre, et paradoxalement enrichissant les gros propriétaires terriens avides d’expansionnisme agraire.

 

De plus aujourd’hui avec les adhésions successives l’Europe est constituées de 27 pays dont au moins la moitié est incompatible avec l’esprit des créateurs (Schuman, Jean Monet etc.) ainsi qu’avec le traité de Rome de 1957. Même le marché commun, leit motiv d’une décennie des années 70 80 est passé à la trappe comme le pool charbon acier 10 ou 20 ans plus tôt.

 

Ainsi l’Europe est devenue une cacophonie, un souk ou chacun des 27 pays fait son marché et essaye de tirer la couverture à soi afin de concurrencer tous les autres avec ses moyens.

 

L’Allemagne et sa puissance industrielle, sa rigueur économique écrase sans conteste les autres états.

La Grande Bretagne (refusant l’Euro) et sa Livre Sterling liée au dollar américain draine vers la City des capitaux européens considérables ne laissant aux  places financières européennes liées à l’euro, qu’une part congrue du gâteau capitalistique.

 

La fiscalité afférente aux entreprises de la plupart des pays voisins de la France comme la Grande Bretagne, la Belgique, Luxembourg, Monaco, Pays bas etc.. Attirent des entreprises souvent  performantes et créatrices d’emplois, faisant fi du service public, santé, éducation etc.. Il n’est pas non plus concevable que dans certains pays comme la Roumanie, la Pologne, certains pays des Balkans le prix de la main d’œuvre y soit scandaleusement bas. 

 

Donc on peut aisément affirmer que dans de telles conditions l’Europe en l’état et en tant qu’Etat économique, financier, social, et même politique n’existe pas, c’est une création utopique, une vue de l’esprit.

 

Oui moi aussi j’ai cru  à l’Europe car j’espérais comme beaucoup d’électeurs que les douze états la composant à l’époque auraient à cœur de se fédérer, établissant un Etat social, économique et financier auquel les nouveaux arrivants devraient  adhérer sans condition.

 

A mon sens, en 2012 les économistes de tous bords ne font que palabrer sur une situation actuelle de l’Europe vouée à un échec retentissant, aucun n’est capable d’aller au fond du problème, ce qui va se passer dans les 10 ans à venir est pourtant prévisible, où bien les états sont capables de se fédérer, ou alors l’Europe va entrer dans une violente récession où les plus faibles et même des grands pays comme l’Espagne resteront sur le carreau, incapables d’éponger leurs dettes colossales sinon par des régimes autoritaires appliquant des solutions drastiques où le prolétariat paiera le prix fort. JG


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