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LilianeBaie 28 septembre 2012 14:00

La question me semble être davantage celle d’un abandon de la souveraineté populaire au pouvoir de la finance, via l’abandon de la création monétaire aux banques, et, entre autre, la fixation de taux et de sanctions de plus en plus automatiques, correspondant à des transferts de fonds de l’argent public vers le capital, alors que les erreurs des banques et des financiers, leur ayant rapporté des sommes colossales, ne sont pas, elles, sanctionnées. Privatisation des bénéfices, socialisation des dettes.
Qu’il soit nécessaire de redéfinir ce qui est souhaitable en terme de croissance et de choix industriels et financiers, bien sûr.
Mais l’urgence est ailleurs puisque, dès mardi, sera discuté le TSCG qui, une fois voté, nous mettra sous le contrôle budgétaire de la troïka. Si ce projet n’est pas bloqué, inutile de parler de décroissance : nous serons vite, avec la politique d’austérité inscrite dans le traité, en récession, avec des impôts et un chômage qui augmentent, des services publics démantelés, une pauvreté croissante, et, donc, des dettes augmentant par défaut d’entrée fiscale. Ces dettes augmentant les sanctions, notamment les taux d’emprunt aux banques, donc la possibilité d’investissement, mais aussi les destructions d’emplois publics, donc le chômage, etc. En un cercle vicieux dont la Grèce, qui applique cette politique d’austérité depuis quelques années est un bon, mais triste exemple.
Donc il y a, je me répète, urgence à dire « NON ! ».
Après il sera trop tard.


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