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velosolex velosolex 9 octobre 2012 10:37

Ben oui, ça devrait être une évidence : Le propre d’un enseignant devrait avoir pour but essentiel de donner l’envie d’apprendre, plutôt que de pratique le gavage.

Depuis quelques années, les rapports internationaux tombent les uns après les autres, mettant en évidence ce que tout le monde sait : L’apprentissage à la française, dont les plus démagogues continuent à cultiver l’illusion de l’excellence, en rappelant le nombre de distinctions honorifiques ( Nobel...) sombre de plus en plus, malgré des moyens conséquents.
 
Elle profite essentiellement à une minorité, tant sa pratique se développe autour de critères de compétition et de réussite individuelle dont profite une petite partie. Le nombre d’enfants en souffrance ou sortant sans diplôme est proprement faramineux, et ne peut que poser question.

Mais quid d’une question sans cesse posée, et dont on en envoie les réponses aux calanques Grecques ( l’expression fait sourire, il semble que la Grèce elle aussi ne va plus pouvoir remettre ses reformes à demain) 

La sélection de profs pose problème, du moins son paradigme : Il faut privilégier l’excellence du parcours, le nombre d’année en fac, et ceci avant d’envoyer sans aucune formation ou presque ces gens sur le terrain.

( Il serait utile de se rappeler comment on forme les enseignants dans beaucoup de pays, comme la Finlande par exemple, ou l’on apprend vraiment à apprendre, indépendamment de la discipline, et surtout à ne pas bloquer les élèves, en toute innocence empirique, genre : « Que ceux qui ont fini lèvent le doigt » . Merveilleuse technique subliminale pour arrêter instantanément l’effort des autres.....

Quel peut être le produit de la rencontre d’un étudiant brillant, n’ayant jamais eu d’échec, avec les gamins de banlieue au parcours chaotique , par exemple .

Y répondre serait partir sur une histoire à la Pierre Desproges, ou tenter de faire une comparaison approximative avec la mission d’un père blanc parachuté dans une tribu du bout du monde ( et ceci avec beaucoup de respect pour les valeurs de la tribu en question, comme nous l’a montre Levi-strauss.

Mais oui, vous avez raison, il faut d’abord aimé les enfants.
Et ça, on aurait tendance oublier déjà l’essentiel.
Comme d’aimer les gens, pour un médecin, avant de pouvoir les soigner.


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