La religion noachide
Pierre Hillard1
dans un entretien récent, rappelle le combat pour le Noachisme dans de
la mise en place de la religion Mondiale à laquelle participe Benoît XVI (alias Benoît Ier de Vatican d’eux).
Pour beaucoup de monde, cette “religion Noachide”
est une découverte ! mais elle n’est pas inconnue de tous. En effet,
Louis-Hubert Remy a été l’un des premiers en France avec son ami Jean
Vaquié (fondateur avec Étienne Couvert des Cahiers Barruel) à nous exposer, il y a plus de trente ans, les projets de cette “religion Noachide” émanation juive du Mondialisme, et de la Gouvernance Mondiale. Nous en reparlerons plus bas.
Mise en place des Lois Noachides
Lorsque P. Hillard parle de « l’église catholique », il s’agit bien sûr de l’église Conciliaire.
Pierre Hillard :
« (…)
Il est intéressant de noter que les
hautes autorités du judaïsme promeuvent la diffusion des lois dites
noachides qui auraient été imposées selon la Tradition à Noé. Selon ces
lois, sont sauvés tout ceux qui n’étant pas juifs croient en un Dieu
suprême et aux sept lois noachides. En ce qui concerne les Juifs, en
plus de ces lois, il y a les prescriptions de la Thora, la loi de Moïse.
La finalité étant la conversion du genre humain au monothéisme, les
Juifs restent le peuple élu – le peuple sacerdotal, l’Ancienne Alliance
n’étant pas révoquée – dont la mission est d’éclairer les autres
peuples. Les autorités halakhiques (la halakha guide la vie rituelle
mais aussi le quotidien ; Il existe une variété de courants) considèrent
chrétiens et musulmans comme non idolâtres en mesure d’accepter ces
lois noachides. Ces sept lois sont : la justice civile, l’interdiction
du blasphème, le rejet de l’idolâtrie (d’où un rejet complet du mystère
de la Trinité catholique considérée comme du polythéisme, de la divinité
du Christ ainsi que de la Rédemption et donc en opposition complète
avec le Dépôt de la foi défendu par l’Eglise), l’interdiction de
l’inceste, du meurtre, du vol, de manger de la chair découpée d’un
animal vivant. Ces mesures consistent à réformer les religions sur le
modèle hébraïque. Ces volontés de refonte des religions sur un modèle
judaïsant, et conduisant par ricochet à la modification des tournures
d’esprit, ont connu des étapes dont une particulièrement importante : la
conférence de Seelisberg en Suisse en 1947. Réunissant des experts
catholiques, protestants et juifs (dont Jules Isaac, l’auteur du fameux
manuel d’histoire en France « le Mallet-Isaac »), les « Dix points de
Seelisberg » poursuivent l’objectif d’effacer les antagonismes entre les
différents courants religieux, de ne plus rabaisser le judaïsme et
d’aboutir à une uniformisation de la doctrine qui ne heurte plus les
lois juives. L’efficacité de ces mesures encouragées d’une manière
universelle peut être illustrée par l’exemple suivant. La loi 102-14
promulguée en mars 1991 lors de la 102è session du Congrès américain
appelée « Education Day » et signée par le président Bush senior
reconnaît, tout en rendant hommage au mouvement loubavitch et au rabbin
Menachem Mendel Schneerson, la nécessité de promouvoir les lois
noachides comme socle de la société américaine2.
Une seule phrase résume la puissance d’évocation de cette loi : « (…)
nous nous tournons vers l’éducation et la charité pour réorienter le
monde vers les valeurs morales et éthiques contenues dans les sept lois
noachides (…) ». Bien entendu, depuis cette époque, le phénomène ne fait
que s’accélérer. Nous pouvons relever le lancement pour 2014 d’un
Parlement mondial des religions qui doit voir le jour à Bruxelles3. Cette « Tour de Babel » des religions est la conséquence logique de tous ces travaux fait en amont. »
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