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Fergus Fergus 13 novembre 2012 11:28

Bonjour, JL.

Je ne pense pas que l’on puisse établir un parallèle entre un raptus et les visites du Horla dans le psychisme ébranlé du personnage de Maupassant. Un raptus est bref et ne se renouvelle pas forcément, même s’il existe une fragilité mentale alors que dans Le Horla le héros, sans doute schyzophénique, sombre peu à peu dans la maladie mentale, victime de ses délires. Pour ce qui est de la mémoire des actes, oui, l’auteur d’agressions commises dans le cadre d’un raptus en garde le souvenir dans la mesure où il a agi de manière consciente mais dans l’incapacité de se soustraire à sa pulsion.

On ne peut, à mon avis, établir de parallèle entre ces états et la « drogue du violeur » dans la mesure où la perte de conscience s’exerce sur celui ou celle qui a ingéré cette drogue à son insu, mais pas sur son agresseur qui, lui, agit en toute conscience et en toute responsabiité pénale.

Pour ce qui est du schizophrène au couteau, il est tout à fait possible qu’il ait ressenti, de manière confuse, la nécessité de commettre une agression, une obligation le cas échéant dictée par un « ordre de mission » délirant. Comme il est tout à fait possible qu’il n’ait pas eu de véritable intention d’agresser qui que ce soit : peut-être s’agissait-il d’un homme souffrant de délires paranoïaques et soucieux de pouvoir se protéger d’une éventuelle agression. Laquelle agression peut prendre la forme d’un simple regard interprété comme menaçant par le sujet.

Cela dit, je donne ici des avis personnels qui en peuvent, en aucun cas, se substituer à des avis médicaux émsi par des spécialistes de neuropsychiatrie.


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