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eribi 16 novembre 2012 14:06

Quand je lis qu’il s’agit d’ici d’un article plein de bon sens j’avoue mon étonnement.

En effet que dit fondamentalement ce message ?
En résumé : pour favoriser les moins bon notre société a sacrifiée les meilleurs...

J’ignore quel est le niveau d’étude de ceux qui répondent et leur expérience mais comment puis je mettre mon expérience en accord avec ce message ?
Comment quand à chaque palier de l’enseignement je vois encore les vieux démons de la méritocratie bonapartiste dire seul les meilleurs passent.

Pour celui qui n’a pas une famille capable d’aligner la richesse qu’elle soit matérielle ou culturel les études et en particuliers les études supérieurs sont quoi ?
C’est objectivement une course d’obstacle qui punit tout décrochage.
Il y a des élèves qui après un redoublement se sont remis au travail et se sont relevés plus forts et plus motivés mais qui oserait dire que c’est plus qu’une infime minorité.
A l’inverse combien de fils de familles très aisées pensez vous qu’il y aura dans l’apprentissage dont les mérites nous sont tant vantés.

Or l’éducation ne forme pas seulement une main d’œuvre corvéable par l’industrie mais aussi voir surtout des citoyens avec un droit de vote.

Pouvons nous nous réjouir quand nous constatons que le taux d’une classe d’age au bacs n’ont quasiment pas évolué depuis la fin des années 80 en particulier celui des bacs généraux, dont la faiblesse est masqué par l’ajout des taux des bacs professionnels.

Est ce qu’il faut croire comme les pédangogues qui conseil les ministres (de l’éducation et plus de l’instruction) qu’un seul modèle sera la clefs magique qui permets à tous d’ouvrir la porte du savoir ?

Mais est ce que chacun ne voit-il pas que ce qu’il veut voir ?
Chaque pédangogue voit les réussites de son modèle et celui qui le suit les échecs de ce même modèle mais parce que ses clefs d’évaluations ne sont pas les mêmes.

Ne faisons nous pas pareil ?

Puisque nous n’admettons pas la validité des tests de l’éducation national (qui se juge ainsi elle même) sur quelles études, quels faits se baser pour affirmer que la situation évolue dans un sens ou dans l’autre ?

A choisir entre le CAP zonzon et un diplôme de polytechnique qui hésiterait ?
Pourtant il y a une désespérance qui crée une vision de l’inutilité de l’instruction.
N’est ce pas là le vrai problème ?

Est ce que qu’il ne faut par rappeler aussi qu’éduquer, ce n’est pas remplir un seau
mais allumer un feu (Yeats) d’une part et d’autre part qu’on prépare la démocratie de demain par la démocratie à l’école. Un régime autoritaire à l’école ne saurait être formateur de citoyens et de démocrates (Freinet).

 


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