Le MEDEF attaque le salariat ? Soit !
On peut passer à la contre-attaque : Tripler les sanctions pénales pour abus de biens sociaux et notion très élargie de ces derniers, forcer les actionnaires à détenir les actions un minimum de 5 ans avant de les céder, augmenter les prélèvements sur les BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), faire intégralement payer les coûts de la formation par les employeurs (12 à 18 ans de formation/scolarité payés par le contribuable), modifier la comptabilité des entreprises et pénaliser les investissements non justifiés qui visent à échapper à l’impôt, tripler les tarifs des heures supplémentaires, augmenter largement le SMIC pour assurer à l’employé une cagnotte en cas de diminution de la charge de travail. Tripler les sanctions pour harcèlements divers avec procédure limitée à 3 mois après dépôt de plainte, quintupler les sanctions pour infractionsà la sécurité, et les conditions de travail dangereuses, etc.
Durée de procédures devant les prud’hommes limitées à 6 mois accompagnées de grandes simplifications, création de mini-prud’hommes pour les petites sommes en litige (max du traitement du dossier de 2 mois), etc.
Et ce n’est qu’un début.
Mais les syndicats (8%) des salariés ne font pas le poids pour seulement évoquer de telles mesures. Quant au Gouvernement, il va « arbitrer », et devinez en faveur de qui ?
C’est mal parti.