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perlseb 27 novembre 2012 23:19

Le capitalisme de copinage est l’aboutissement logique du libéralisme.

Que fait un entrepreneur qui réussit ? Il rachète ses concurrents... A un moment, sur un marché donné, il reste peu d’intervenants. Comme les monopoles sont en théorie interdits (qui a dit Microsoft), plutôt que de se faire une concurrence acharnée lorsqu’ils ne sont plus que 3 ou 4, ils s’entendent (cartel, contre lequel aucune législation ne peut rien faire : on ne peut pas dénoncer une surfacturation si l’on n’est pas expert dans le domaine, si l’on n’appartient pas au cartel).

Le libéralisme conduit naturellement au système que l’on a : les puissants peuvent acheter les hommes politiques (lobbys) pour faire passer les lois, les aides dont ils vont bénéficier, les acquis sociaux que l’on va faire sauter grâce à la dette créée à l’occasion...

Libéralisme, droite, gauche, c’est dépassé. La seule lutte possible, c’est le système pyramidal (élitiste) contre le système démocratique (investissement démocratique). Notons qu’avec l’avènement d’internet, nous n’avons plus besoin d’hommes politiques, et nous n’avons plus besoins d’hommes d’affaires. Chacun devrait pouvoir proposer des lois (politique) ou proposer des nouveaux biens (investissement, les gens travaillant pour les projets qu’ils ont choisis, directement ou en support). C’est à tout le monde de voter et non pas à quelques dégénérés qui se croient tout permis de décider pour les autres.

Et le principe numéro 1 de la liberté, la vraie, c’est ne pas être obligé de se soumettre à un chef (organisation du travail) pour avoir le droit de manger et de se loger. C’est donc bien la prise de décision et sa répartition égale (démocratie) qui permet la liberté.


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