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Car il est manifeste en effet que les sciences qui se veulent
explicatives de l’origine et de la marche de l’univers sont bel et bien
incapables aujourd’hui de fournir la moindre réponse valable sur les
forces fondamentales qui le gouvernent tant dans l’infiniment petit que
l’infiniment grand, et ce en restant dans la seule dialectique
énergie/matière.
Que ce soit pour la relativité générale où la notion fini/infini
engendre plus de contradictions que de réponses, que ce soit pour le
quantique où on utilise les effets calculés et observés mais sans avoir
aucune idée de la cause et du pourquoi, ou que ce soit a fortiori pour
les nouvelles théories physiques unitaires telles que les cordes où l’on
renonce carrément à toute possibilité de vérification directe, en tout
cas pour les décennies à venir.«
Comprendre, c’est modéliser, modéliser, c’est pouvoir prévoir un comportement. Aucun modèle à ce jour n’est infaillible, mais nos modèles sont capable de modéliser un patrimoine de connaissance expérimental conséquent. Vous parlez de ne pas »fournir de réponse valable" ? En quoi un modèle qui permet de prévoir des comportements à partir de cause peut il ne pas être valable ? Parce qu’il n’est pas parfait ? Mais aucun modèle ne l’est. Et les modèles qui n’ont pas la richesse mathématique de la physique moderne sont souvent largement plus foireux en terme de prédictibilité.
Gouverner, c’est prévoir, modéliser permet de prévoir, modéliser permet de contrôler l’univers. Étape par étape.
Quand à avoir des réponses à de grandes question existentielle, laissons ça aux soirées entre amis, une bouteille sur la table. C’est distrayant, mais ça sert juste à se faire plaisir.