Lorrain d’origine, j’ai pu voir les débuts de la crise (1975), les luttes et constater la casse ensuite. Un « plan social » ruineux, intégralement payé par le contribuable, l’échec des reconversions à 80 % (on ne transforme pas comme ça un sidérurgiste de 50 ans en informaticien...) et De Wendel qui part tranquillement avec la caisse pour créer son fond d’investissement.
Il était déjà évident à l’époque que le salut ne pouvait passer que par le haut : spécialisation dans des produits novateurs de haute technologie. On s’est contenté de moderniser la production (Dunkerque, Fos sur Mer) avec son lot de déménagements et de laissés sur le carreau.