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En réponse à :


louÿse (---.---.248.197) 1er septembre 2006 18:25

« On peut se demander pourquoi tous les syndicats de magistrats sont tous opposés à toute réforme qui permettrait un contrôle sur leur activité : tant la caméra dans leur cabinet lors d’interrogatoire que leur responsabilité dans les actes qu’ils réalisent en tant que magistrats. J’y vois personnellement la marque d’un sérieux corporatisme dangereux. »

je peux apporter un témoignage qui éclairera modestement votre dernier paragraphe.

En instance de divorce il y a plusieurs années, trois mois après le début de la procédure ( initié par mon ex-époux qui ne me trouvait pas assez soumise dans notre vie familiale et incapable de lui avoir donné un garçon ) ma fille aînée me révèle alors que le père avait eu des attouchements ( une seule fois ) pendant son adolescence.

horrifiée j’en informe mon avocat qui me lance un regard suspicieux ( beaucoup de femmes en cours de divorce font ceci pour discréditer le conjoint )

Néanmoins il fait le nécessaire car il y avait deux fillettes plus jeunes dont le père réclamait la garde ! ...

enquête sociale, enquête de gendarmerie, les faits sont reconnus mais présentés comme de la « pédagogie » pour faire comprendre à la fille qu’elle ne devait pas se laisser embrasser sur la bouche ni se laisser toucher...

l’enquête sociale et les aveux sont transmis au JAF qui les a entre les mains le jour de l’audience où il doit se prononcer pour la garde....

au cours de l’entretien en présence des avocats et de mon conjoint ( puisque nous ne sommes pas encore divorcés ) le JAF me lance de façon abrupte, dossier social et rapport de gendarmerie entre les mains « mais qu’est ce que vous vous imaginez madame ? que votre mari serait capable de » tripoter " ses filles ?!!!...

j’en suis restée muette de stupéfaction....mon avocat n’a rien dit et pour cause ( j’apprendrai bien plus tard que sa fille a choisi l’internat pour terminer ses études pour cause de sollicitude paternelle trop rapprochée)

par ailleurs au mépris de l’article 4 du C.C. la procédure durera cinq ans et demi, sans motifs valables, juste des reports inutiles à outrance de deux mois en trois mois, un laxisme outrancier avantageant l’avocat de la partie adverse qui occupait des fonctions politiques locales,

et voilà pour le déni de justice...

et mon affaire n’était qu’une affaire civile !!!

oui le corporatisme des magistrats à de beaux jours devant lui...


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