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xana 16 janvier 2013 11:30

Une arme redoutable en effet, mais à usage unique : Quand on s’est engagé dans la simplicité volontaire, on ne peut pas le faire une seconde fois (à moins d’avoir trahi entretemps), et on se retrouve désarmé.
Sortir du monde du « plus » à titre personnel est, somme toute, assez facile, et ne comporte pas de gros risques. La seule difficulté est de se maintenir sur la position conquise, puisqu’on n’a pas la possibilité de poursuivre seul. Les rechutes, comme toute trahison, se font sans bruit. Juste une petite lâcheté sans témoin gênant..

Gagner la bataille est une toute autre affaire.
Chacun de nous, ayant reçu une seule et unique cartouche, ne peut tirer qu’une seule fois. La victoire nécessite le basculement d’un nombre significatif de citoyens et que chacun fasse usage de cette cartouche unique dont il a été doté.
Pour avoir un rôle offensif, la simplicité volontaire doit donc se répandre assez rapidement dans la population. La communication et le prosélytisme sont les éléments essentiels à ce combat. Sans eux, la simplicité volontaire reste un choix de vie personnel, un confort moral sans risque et surtout sans effet sur la société.

Pour me résumer, pratiquer la simplicité volontaire soi-même n’est qu’un premier pas, indispensable certes, mais totalement insuffisant pour changer la société.
Qui la pratique ne peut prétendre lutter que s’il s’engage aussi dans la voie beaucoup plus risquée de l’action de masse. Avec tous les dangers que cela implique.
Celui qui pratique la simplicité volontaire pour son propre compte ressemble à un Résistant qui caresserait son revolver, bien caché dans une planque, pendant que ses camarades se font massacrer.


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