Les autorités sanitaires imposent aux communes et aux
exploitants des analyses de potabilité régulières. Beaucoup de communes (la communauté
urbaine de Lyon par exemple) publient ces informations sur leurs sites
internet. Pour celles qui ne publient pas, il faut les leurs demander. A ma
connaissance, elles les fournissent assez facilement, en général. Ceci dit, l’aluminium
n’y est pas. Pas plus que les pesticides, sauf si la DDASS l’a demandé, suite par exemple à
une pollution spécifique.
Si mes souvenirs sont bons, une recherche d’alu dans une eau
n’est pas très chère. De 20 à 25 € par échantillons. Il faut téléphoner au labo choisi pour demander des précisions sur le flaconnage et sur la méthode de prélèvement
(j’ai pas la place ici pour le faire).
Le chiffre de 0.02 mg/l n’est pas vraiment suivi. Il est
dépassé en de nombreux endroits. Et rien n’indique qu’il ai une valeur
quelconque, comme l’indique d’ailleurs l’OMS.
Sur les risques de l’Alu, le problème n’est qu’on se sait
rien avec certitude. Il faudrait faire des études de Cohortes (sur de gros
échantillons de population) mais c’est très cher. Il est même possible que l’alu
ne provoque pas la maladie.