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Dany romantique 23 janvier 2013 16:46

Je suis en accord avec cette analyse. C’est assez rare de faire la part des choses sur le nouveau prolétariat. Cela découle de Marx qui déjà parlait du lopen prolétariat et de l’armée de réserve du capital. Ce sont les conditions de la misère qui tiennent les coûts salariaux. Aujourd’hui ce sont les immigrés qui influent -sans en connaitre- l’abaissement du modèle social, issu des luttes populaires. La stratègie du Médef est de faire rentrer les immigrés pour maintenir la pression. La marchandisation de l’économie va avec la déréglementation de l’économie qui ouvre les frontières sans réciprocité de niveau de vie. D’où des droits de douane abandonnés qui ne jouent plus leur rôle d’amortisseur. Le travail low-cost issu des pays émergents nous entraine dans une course perdue d’avance à la compétitivité. L’U.E. a placer l’économie en termes néo-libéraux de l’économie de « marché » capitaliste : l’ouverture des frontières se traduisant par la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux.

La société française ne répond plus effectivement au clivage gauche/droite traditionnel. Il s’agit à présent des élites vs le peuple. Le peuple étant taxé de populiste plutôt que de le dénommer populaire, afon de culpabiliser les personnes contre la pensée unique.

Le problème de la dette n’est pas une crise proprement dit, mais une « constante ». La disparition de la Banque de france a conduit à remettre à l’U.E. et la B.C.E. les clefs de la souveraineté. Sans souveraineté il n’est pas possible d’agir sur les fondamentaux économiques, comme autrefois avec les 30 glorieuses et la régulation Keynaisienne, qui rendait a peu près équilibré le travail et le capital.

 La dette cumulée provient aux 3/4 des intérêts cumulés, au profit des banques. Le jeu boursier n’est pas encadré à dessein en accord idéologique avec Wall street et la City qui eux tiennent les clés de la spéculation financière, la nouvelle économie concrète.

, Cette dette qui délite le modèle social est un outil parfait pour détricôter les avantages acquis. On nous dira que nous sommes trop chers et qu’il faut diminuer les charges. Sauf que le rapport étant de 1 à 20 on ne peut pas y parvenir bien entendu. Avec le chantage aux suppressions d’emplois appuyé par les délocalisations à jet continu. Ce qui reste ce sont les clichés des élites economiques qui sont associées aux gouvernants.

L’arrivée de Hollande n’a rien changé on le savait. Je suis en accord avec Christophe Guilly dans son livre qui parle des « frâctures françaises » la gauche abandonnant le prolétariat.industriel et agricloe.

Le problème est politique et économique l’un et l’autre étant mêlés. 


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