Mortelune,
J’aime bien Henri Guillemin ; c’est un écrivain et un polémiste de talent. On a, à le lire, le même plaisir qu’à s’enfoncer dans l’oeuvre océanique de Michelet, mais en matière de réalité historique, on peut trouver des approches moins passionnées et un peu plus objectives. Sur des questions qui excitent encore les passions, comme celle qui nous occupe, C’est bien le dernier auteur sur lequel on puisse s’appuyer, et l’invoquer, c’est scier la branche sur laquelle on prétend s’asseoir.