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En réponse à :


njama njama 25 janvier 2013 22:03

@ nico31
Le sujet est-il la corrida ou le fait qu’un homme politique abuse de son pouvoir pour faire taire ou pour rendre inaudibles ses opposants ?

Ni l’un, ni l’autre. Le sieur Valls n’empêche pas la protestation, il soutient juste les préfets pour soutenir les arrêtés municipaux interdisant les manifestations anticorrida à proximité des arènes ... dans une logique de faire respecter la loi et l’ordre public, c’est son job, comme pour les cultes.
La corrida est d’ailleurs pour les aficionados une forme de culte ... dont les ressorts inconscients remontent peut-être aux holocaustes antiques (?)

Rien n’empêche donc de protester ailleurs, comme ici.

Sachant qu’on ne peut arrêter un fleuve, et qu’au mieux on peut le détourner, le canaliser (au sens premier), je pense que les erreurs des militants anti-corridas viennent du fait qu’ils voudraient interdire purement et simplement sans nuances « la corrida ».
On n’arrête pas des préjugés si simplement, sans oublier que c’est un business aussi pour un tas de personnes. Dans le PIB ce n’est très pas important d’accord, mais si en plus de castrer les traditions, ça fout sur la paille un tas de gens ...

 Il existe différentes sortes de corridas ... (voir mon commentaire + haut).
Je pense qu’il serait plus efficace de cerner plus exactement ce que l’on voudrait interdire. Interdire ici en France n’interdira pas la corrida en Espagne, au Portugal, et dans les quelques pays latinos américains ...

La corrida a évoluée au fil de l’histoire !!! on fait tout un pataquès du matador, mais ...

Aux XVIe et XVIIe siècles, le picador, ou son ancêtre le varilarguero (« porteur de longue lance »), était le principal héros de la corrida, À la différence des nobles, il ne poursuivait pas le taureau à cheval ou ne se faisait pas poursuivre par lui, mais il l’attendait et l’arrêtait de sa lance, comme le feront les picadors par la suite.

Ce n’est que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle qu’il commence à perdre sa suprématie, notamment sous l’influence de Costillares, pour devenir au milieu du XIXe un subalterne du matador.

Les succès de Costillares, considéré comme l’un des pères de la corrida moderne, entraînent un changement radical dans l’art de toréer ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Picador#Historique

Donc si l’art de toréer a changé, il peut encore changer ... le tout est de trouver des manières plus pacifiques qui respecteraient l’animal, comme le Toréo comique par exemple que j’évoquais + haut.
Peut-être même serait-il possible d’avoir quelques aides du ministère de la culture pour monter ce type de spectacles, ou faire des chorégraphies taurines, et repenser les scénarios (rites) de la corrida ... Aurélie Filippetti notre charmant ministre compte d’ailleurs s’inspirer des expériences artistiques et culturelles qui fonctionnent avec succès sur l’ensemble de nos territoires
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/A-la-une/Le-Tour-de-France-de-l-education-artistique-et-culturelle


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