Qu’elle roule à ce qu’on voudra (ou pourra), la bagnole ou les deux roues représente un problème bien plus grave que celui des émissions qu’elle peut provoquer et qui tient à notre représentation mentale, fortement influencée par les médias, la pub, les compétitions et autres raids de pseudo-aventuriers. Dès lors que le moyen de transport est devenu un objet de loisirs, qu’on a hypertrophié au point de rendre le permis plus important que le bac, au point où le vehicule est présenté comme un prolongement de soi-même et non un vulgaire objet permettant d’aller confortablement d’un point A à un point B, on est entré dans une véritable et dangereuse pollution : celle des esprits.