Vous me parlez
d’un temps où le public n’était pas le même. Vous me parlez d’un temps où les
enseignants ne cristallisaient pas la haine des incultes et des jaloux et où
les familles les soutenaient. Vous me parlez d’un temps où la discipline
n’était pas un problème comme elle l’est aujourd’hui...
Et,
pour parler quantité, puisque vous souhaitez que j’y vienne : Vous me
parlez d’un temps où les vacances d’été pouvaient se prolonger jusqu’à la
mi-septembre sans dommage pour personne ! Où les instits avaient des
logements de fonction… Où le pouvoir d’achat des enseignants…
Bref,
bien des paramètres ont changé… (Re)lisez Claude Bernard et vous verrez que dès
lors qu’il y a plus d’une variable, on ne saurait tirer de conclusion comme
vous le faites à partir de ces deux observations...
Sans
doute, les chronobiologistes, avant-garde des adversaires de l’école de la République, copieusement arrosé par Peillon et consorts se dispensent-ils de
cette lecture…
Mais
bon, plutôt que de prendre acte de tous ces changements, paressez donc à croire
que rien a bougé sauf les enseignants d’aujourd’hui (dont je suis) moins bons
que ceux d’avant (dont vous êtes)… flattez ainsi votre ego… Mais laissez
la science où elle est !