Sans vouloir jouer au (gentil) psy, sans doute votre écriture joue-t-elle un rôle d’exutoire des phobies dont vous parlez. C’est une très bonne chose qui peut vous aider à les tenir à bonne distance. Au même titre que les rêves.
En plus des lames, vous signalez ici les piques, et votre nouvelle les met également en scène :
c’est comme au tir à l’arc : les premières fois, on atteint rarement le cœur de la cible ! Question d’expérience.
Et vous évitez le substantif « flèche »... en le remplaçant par « on », puis vous trahissez votre phobie de l’objet qui pourrait pénétrer sous votre peau... on atteint rarement le cœur... (de la cible !)
Qui a dit que « notre inconscient est structuré comme notre langage » ? Le plus mal aimé des philosophes du XXe siècle, Jacques Lacan.
Pourtant, à y regarder avec toute l’attention requise, écouter la parole du parlant conduit assurément au cœur de son inconscient. Et c’est finalement ça qui produit la « littérature » : celui qui parle à celui qui écoute. Ou le contraire, selon que l’on est tour à tour lecteur ou écrivain.
Merci Fergus de nous livrer le contenu des « tiroirs aux images » qui peuplent votre esprit malicieux. (Là, je fais allusion à un de mes prochains billets... en cours de cuisson !)
À bientôt