Le problème de l’école ne vient pas spécialement des rythmes scolaires mais de programmes inadaptés et de méthodes pédagogiques, souvent venues d’en haut, et qui sont parfois très contestables. Certains enseignants qui voient le « massacre » de l’intérieur tentent de faire de la résistance en s’exposant éventuellement aux remontrances de leur hiérarchie.
Certains élèves perdent parfois l’équivalent de plusieurs années dans ce collège que l’on dit « unique » où ils n’y apprennent que fort peu de choses et feraient mieux d’avoir deux fois moins d’heures de cours à condition qu’elles soient adaptées à leur véritable niveau.
Les niveaux deviennent tellement disparates qu’un mauvais élève de troisième se ferait parfois largement devancer par un très bon élève de CM2 dans certaines disciplines. C’est ça la réalité qu’il ne faut sans doute pas avouer.
Bref on s’intéresse à la quantité quand il faudrait s’intéresser à la qualité...