"Cela n’a pas empêché les abonnés à l’anticléricalisme primaire de
taxer de manière totalement infondée le nouveau pape d’ami des
dictateurs. «
Anticlérical le prêtre qui a dénoncé Bergoglio ? » Parmi les centaines de courriels que j’ai reçus, j’en ai retenu un : "Je
n’en crois pas mes yeux. Je suis si angoissée et furieuse que les bras
m’en tombent. Il est arrivé à ses fins. C’est la personne idéale pour
cacher la corruption morale, un expert ès cachotteries." Le message est
signé de Graciela Yorio, la sœur du prêtre Orlando Yorio, qui a dénoncé
Jorge Mario Bergoglio comme le responsable de son enlèvement et des
actes de torture qu’il a subis pendant cinq mois en 1976. Orlando est
décédé en 2000 en imaginant le cauchemar qui s’est réalisé le 13 mars."
http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/14/jorge-bergoglio-n-est-pas-le-pape-des-pauvres
C’est un pape qui n’a jamais eu un mot contre la dictature mais qui a su ouvrir son crachoir contre l’avortement, contre les femmes en politique ou contre le mariage homosexuel...
Les dizaines de milliers de disparus et de massacrés sous la dictature ne méritaient certainement pas, pour lui, un seul mot de protestation. Il porte une responsabilité certaine dans le carnage subi par les militants de gauche et par les adeptes religieux de la théorie de la libération...