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Fergus Fergus 29 mars 2013 12:15

@ Taverne.

Il s’agit en l’occurence au contraire de ne pas utiliser les allocations familiales comme remède à tout. Qu’une famille à qui l’on enlevé ses enfants puisse continuer à percevoir ces allocations alors qu’elle n’exerce plus de charge éducative n’a pas de sens. Si cette famille doit recevoir des aides, pour telle ou telle raison n’ayant rien à voir avec les enfants, alors cette aide doit leur être fournie par un autre canal.

Quant aux « parents indignes », désolé si ce que j’ai écrit peut laisser penser que c’est le cas général car ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ; en l’occurence, j’ai voulu pointer l’absurdité d’un sytsème qui persiste à verser des allocations à ces « parents indignes ». Et malheureusement, ils ont beaucoup plus nombreux qu’on le croit, entre les alcooliques invétérés incapables d’assurer l’entretien et la sécurité de leurs enfants, ou ceux qui constituent un danger pour les gamins, notamment sur le plan sexuel ; entre les parents qui se désintéressent totalement de leurs enfants au point de les délaisser jusqu’à provoquer de graves carences, ou ceux qui les maltraitent physiquement ou mentalement en provoquant des traumatismes psychologiques. Et que dire de cette femme dont la fille, placée en famille d’accueil, n’avait, dans sa nombreuse fratrie, que des demi-frères et demi-seurs pour la bonne raison qu’ellait sans précaution d’un homme à l’autre avant de délaisser ses enfants, systématiquement placés par l’ASE après quelques semaines. Ce cas est malheureusement véridique, et tout aussi véridique le fait que cette femme n’’était pas déchue de ses droits et continuait à percevoir les allocations générées par sa nombreuse progéniture.

Cela ne veut pas dire, bien sûer, qu’il n’existe pas des cas sans réel problème, mais ils sont rares, et le plus souvent ne donnent liue qu’à des placements temporaires de quelques semaines à quelques mois. Dans tous les autres cas, les placement se comptent en année, et souvent sont pérennisés jusqu’à la majorité des enfants, à l’image de cette jeune fille d’une vingtaine d’années, que je rencontre de temps à autre et qui a été placée à l’âge de 6 ans à la suite d’un viol intra-familial. 


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