Nous en avons écumé des bars à Toulouse avec Claude et son épouse Helene, qui étaient des amis, ripailles chez nounours, au four, on l’ecoutait raconter sa vie , il dessinait sur les nappes, on le suivait dans ses concerts. Nounours et moi étions ses « gardes du coeur » comme il aimait à dire. Son grand retour avec Nougayork, produit par un autre ami, Mick Lanaro, qui l’a propulsé à nouveau au devant de la scène, nous l’avons vécu au palais des sports à Toulouse, et le concert terminé, on a amené tout le monde au resto le four avec les 16 musicos et choristes américains. Ils ont bu du rouge et goûté le foie gras pour l première fois ( les ricains) puis ils sont allés chercher leur instruments dans le bus et là ... un boeuf de plus de trois heures avec Claude Nougaro, bien saoûl... L’un des plus grands poètes du XXeme....mais difficile à canaliser quand il avait bu. Un ange passe, les ailes chargées de tristesse....