La richesse peut être perçue comme une variation de la domination. La plupart des gens se focalisent sur l’aspect matériel, mais en oublient les aspects sociaux.
Prenons un exemple simple : manger au restaurant.
C’est agréable, c’est meilleur, et tout le monde aime ça.
Sauf que dans tous les restaurant, il y a des serveurs. Dont l’unique boulot consiste à apporter les commandes des tables à la cuisine, et les plats de la cuisine aux tables. Je pense pas qu’il y ait beaucoup de gens qui aime ça. Y a pire comme métier, mais c’est pas une vocation.
Donc, si tu veux que la richesse « aller au restaurant » puisse se réaliser, il est nécessaire que la pauvreté « devoir servir au restaurant » existe aussi.
Dans un monde où tout le monde aurait le train de vie d’un millionnaire actuel (en supposant que ce soit possible), qui sortirait les poubelles ?
Voilà pourquoi ton exemple « rendons les pauvres libres » est anti-capitaliste.
Parce que si la richesse s’arrêtait à la seule possession matérielle, personne ne continuerait de bosser une fois millionnaire (c’est a peu près ce qu’on dépense en tout une vie). Or il y a une tripotée de riches qui continuent à se faire ch... à accumuler encore plus. Tout simplement parce qu’une fois dépassé la barrière du besoin matériel, la richesse c’est se faire servir, et ça nécessite des pauvres.