Bonjour,
j’ai lu avec intérêt cet article.
Je voudrais en particulier souligner ce point que vous citez et qui me parait très important :
’’en déniant la différence des sexes, cette idéologie ne donne pas aux
fonctions symboliques non interchangeables de père et de mère la
possibilité de s’exercer. Elle ne permet pas aux enfants d’être
véritablement éduqués et les laisse dans l’angoisse de l’unité et de la
toute-puissance.’’
Vous avez dit angoisse et toute puissance : ce sont en effet les deux dangers qui guettent le petit d’homme, en même temps que le ressort qui fait la toute puissance de l’Autorité. Je rappelle ici à propos cette belle formule de Raoul Vaneigem :
« Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. »
Que l’on soit envahi par un sentiment de toute puissance ou submergé par l’angoisse, on ne sera jamais un homme libre, on ne sera jamais un Homme.
nb. Vous dites : ... aberrations des théories naturalistes
traditionnelles.’’ Vous pourriez préciser ?
Vous parlez des ’’ féministes du « genre »’’. Pourquoi cette distinction ? N’y a-t-il pas des hommes partisans de cette théorie ?