@ durae.leges.sed.leges a totalement raison.
Et comme le souligne le politologue Bernard Manin, tant que nous ne serons pas passés à une démocratie participative, on ne sortira pas du paradoxe
du gouvernement représentatif : « alors
qu’il fut conçu en opposition avec la démocratie, le rapport entre les représentants et les représentés est maintenant
perçu – à tort – comme démocratique » :
· Démocratique
parce que chaque citoyen peut faire valoir sa voix.
· Aristocratique
parce que l’élection sélectionne nécessairement les élites.
Pour contrecarrer la professionnalisation
(et la gangstérisation) de la politique, nous devons instaurer la
démocratie participative.
Et ça peut commencer dès les prochaines
échéances du renouvellement des mandats municipaux : tirage au sort des
conseillers et du maire.