La virulence des réactions montre bien que c’est un sujet sensible et c’est cette passion qui pourra peut-être encore sauver le livre, les librairies, les bibliothèques. Le livre est visiblement un objet empreint d’un affect très important pour lequel les gens sont prêts à se battre et à crier haro sur le baudet qui ose s’y attaquer. C’est rassurant. Les boutiques de location vidéo ont virtuellement disparu en moins de cinq ans, les boutiques d’équipement photographiques vont suivre. Quand je me balladais à St Germain il y a trente ans, il y avait pleins de petites librairies, aujourd’hui ce sont des magasins de fringues. Ca me crève le coeur et je ne veux pas que ça continue. Je suis heureux que vous soyez d’accord avec moi sur ce point.