On ne peut pas parler de « propriété » sur de l’information publique.
Parce que, par définition, une information publique ça n’est pas une chose qui est « propre » à quelqu’un, mais un truc dont tous le monde dispose ou peut disposer. Un secret, oui, mais pas un truc public. C’est toute la différence entre le numéro de code de la carte bleue de Johnny (c’est vraiment sa propriété !) et une de « ses » chansons.
Parce que la propriété inclut trois éléments : usage (usus), exploitation (fructus), vente ou destruction (abusus). Et, avec l’information, pas d’« abusus » sans piratage, et même piratage général (il faudrait fouiller partout chez tout le monde pour en extirper toute trace de l’information). Et le pirate doit faut faire vite, en plus, plus vite que la réplication de l’information ! Pas évident...
Faut pas se tromper, le « pirate » ce n’est pas celui qui diffuse une information qu’il détient, c’est celui qui cherche à détruire cette information ou en empecher la diffusion : donc le pirate c’est la « major » avec ses DRM, pas l’utilisateur du P2P.