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chapoutier 21 mai 2013 11:42

Hurler avec les loups.....
la seule question qui mérite d’être posée : que cherchez-vous avec votre texte sinon à se situer dans l’air du temps qui veut que l’on tire à boulet rouge sur les juges :
ils se sont trompés sur l’affaire Outreau, il se trompent forcément sur Sarkozy ! CQFD

mais concernant l’affaire outreau proprement dit voilà ce qu’a dit le juge en question devant la commission d’enquête.
’’’’Le 8 février 2006, Fabrice Burgaud est auditionné par les parlementaires pour faire le point sur ses actions en tant que juge d’instruction durant l’affaire d’Outreau. L’évènement est relayé par plusieurs chaînes de télévision (entre autres TF1, France 2, LCI et La Chaîne parlementaire) et les radios.

Le juge Burgaud dit dès le début : « Aujourd’hui, peut-être plus que tout autre, je peux sentir leur souffrance [des acquittés, dont certains étaient présents dans la salle d’audition], me représenter ce qu’ils ont vécu, l’enfermement, la séparation d’avec des êtres chers, leur honnêteté contestée… Je suis entièrement responsable de mon instruction et je ne souhaite pas éluder ma responsabilité »[1].

Il a estimé, au risque de choquer, « avoir effectué honnêtement son travail sans aucun parti pris d’aucune sorte ». Il a également insisté, en livrant des détails édifiants, sur la gravité des faits dénoncés, sur le caractère horrible des témoignages des enfants décrivant des sévices épouvantables.

Le magistrat s’est dit choqué d’avoir été présenté comme une machine à appliquer le droit. « Je ne suis pas la personne qu’on a décrite et je n’ai pas tenu certains propos qu’on m’a prêtés. Avec le recul et la connaissance que j’ai aujourd’hui de l’affaire, j’aurais pu instruire autrement. J’ai peut-être commis des erreurs d’appréciation mais quel juge d’instruction n’en commet pas ? » Et d’insister, évoquant au passage la pression médiatique qui a pesé sur lui, le caractère solitaire de la mission du juge et le fait qu’aucun membre de sa hiérarchie ne lui a dit qu’il faisait « fausse route à l’époque de l’instruction »

alors la bonne question
quel but vise l’auteur de cet article ?

De plus n’importe quel citoyen lamda rendrai public les propos de Tavernier : ’’Mais c’est quelqu’un qu’on a envie d’exécuter’’ serait immédiatement gravement accusé par de tels propos.


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