L’auteur part du principe que le succès vient de l’organisation de la production. Pas une seule ligne, pas un seul indice que les progrès de l’agriculture expliquent mieux la relative diminution des famines qu’une prétendue action bénéfique des marchés.
Oui, la diffusion des savoirs et des techniques à quelque chose à voir avec un monde « libre » où l’information circule. Les succès économiques de pays dits « émergents » expliquent aussi que, globalement plus riches, des pays comme l’Inde, la Chine n’en soit plus à laisser crever de faim la population.
La loi des marchés se fiche des populations d’Afrique noire affamées et ce sont les organisations à but non lucratif qui font tenir ces popuations. Un mot sur la pèche : la sur-pèche est maintenant un secret de polichinelle et ces dégats sont ce que produit la loi des marchés.