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BA 23 juin 2013 10:39
Samedi 22 juin 2013 :

Face aux affaires, Nicolas Sarkozy se pose en victime.

Les affaires peuvent-elles empêcher Nicolas Sarkozy d’effectuer un retour en politique ? Le sujet reste le principal motif d’inquiétude des sarkozystes. « L’environnement n’est pas positif car c’est vrai qu’il est la cible de plusieurs flèches », soupire un proche. « Il peut se retrouver dans une situation compliquée... », craint un autre. 

De l’affaire Bettencourt à celle de Karachi, en passant par l’arbitrage en faveur de Bernard Tapie, le nom de l’ex-président est mêlé de près ou de loin à cinq dossiers judiciaires.

[Financement de la campagne présidentielle de 2007 par Kadhafi, affaire des sondages de l’Elysée, affaire des primes de 10 000 euros par mois touchés par Claude Guéant en liquide, etc, etc]

M. Sarkozy ne décolère pas d’être la cible d’autant d’enquêtes. « Nicolas est ulcéré par l’entreprise de déstabilisation dont il est l’objet et par la dérive des magistrats », témoigne son amie Isabelle Balkany. D’autant qu’il ne veut pas répondre pour ne pas briser son silence sur ce type de sujets... 

« Il en a ras la casquette », souffle un autre. L’ancien chef de l’Etat juge par exemple « stupide » d’être suspecté d’avoir favorisé Bernard Tapie en validant la procédure de l’arbitrage. 

« Pourquoi aurait-il fait ça ? », demande un de ses fidèles, jugeant qu’« il n’avait pas grand intérêt à être soutenu par Tapie en 2007... »

Prudents, des partisans de M. Sarkozy assurent tout de même que « c’est Claude Guéant qui a piloté l’affaire » et non l’ex-président... 

Tous assurent que M. Sarkozy n’a rien à voir dans les soucis de son ex-bras droit, dont le nom apparaît également dans l’affaire d’un présumé financement libyen et dans celle de primes en liquide.

Les sarkozystes en sont convaincus : leur champion sera mis hors de cause dans tous les dossiers le concernant. « Aucun ne peut déboucher », assure un proche de l’ex-président. Seule l’affaire des sondages de l’Elysée est citée comme pouvant « être embêtante sur le plan juridique ».

La mise en examen de M. Sarkozy pour « abus de faiblesse », au détriment de Liliane Bettencourt, lui reste particulièrement en travers de la gorge. A égalité avec M. Fillon, le juge Gentil est son deuxième ennemi. 

« C’est son meilleur soutien, ironise un ex-conseiller de l’Elysée. Regardez les juges avec Berlusconi, ils ont prolongé sa carrière de dix ans ! »

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/06/22/face-aux-affaires-nicolas-sarkozy-se-pose-en-victime_3434793_823448.html

La comparaison est très parlante.

Les Italiens ont Berlusconi.

Les Français ont Sarkozy.


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