de cet homme que tu n’aimes pas trop.
Non non j’y suis indifférent c’est tout...
J’insiste ici avec tout ce que j’ai de passion pour le psychologique.
Quelqu’un que l’on rejette nous enseigne en creux.
Pas d’allergie, pas de rejet... Sinon je suis d’accord avec la phrase. Ceux que je rejette : il y en a beaucoup. La grande majorité de mes contemporains en fait... Un peu comme toi non ?
Ton commentaire a le mérite d’être court et dense, essentiel.
Au fond ce que tu préfères aux arabesques rousseliennes
et »mandoniennes" c’est la justesse du verbe et des mots.
Oui j’aime la précision.. On en a déjà parlé..
La société est devenue une grosse merde infâme...
Et encore.. La merde est féconde, alors que pour l’instant...
Je me sens de plus en plus exilé, dans un pays au relief naturel,
mais sans trop de relief culturel. Enfin la nature possède et règne.
En cela je suis rousselien, au moins quant à la forme des perspectives
des cimes qui elles sont inaltérables, incorruptibles et divines.
Je crois qu’on est pareil : deux vieux ours solitaires et heureux de l’être vu ce qu’il y a autour.. Toi par affinité avec Rousseau, moi par sympathie pour John Cowper Powys qui était un fervent partisan d’un égoïsme de nature reptilienne, un esprit sans doute proche de Rousseau... En fait un esprit profondément celte, proche des arbres et des senteurs, d’une spiritualité dionysiaque..
Paradoxalement cette fermeture sur soi est en même temps compréhension d’autrui, mieux que ne savent le faire les obsédés des droits de l’homme et autres niaiseries modernes.. et qui se révèlent être en fait des agités et des manipulés pour beaucoup d’entre eux..
Cordialement.