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Hervé Hum Hervé Hum 8 août 2013 23:44

Cher spartagus, vous écrivez :

Les « CDS » sont des assurances contre la banqueroute de ceux qui achètent l’emprunt. Elles n’ont pas rapport à la liberté ou la motivation de l’emprunt.

Seulement les faits ont montré le contraire ! Les banquiers ont dû faire pression sur les gouvernements pour éviter la faillite en voulant faire de trop gros profits.

Maintenant, les banques sont créatrices de monnaie mais pas consommatrice d’après vous ? Or, en quoi consistait ces crédits avec des taux usuriers sinon une forme de consommation de la création monétaire permise par le système fractionnaire ? Ensuite, elles ont joués au jeu de la patate chaude, où c’est le dernier à se retrouver avec la patate qui se brûle, mais entre temps, tous les autres se sont chauffé sans se brûler.

Vous écrivez ensuite
La grande différence entre une banque et l’état, c’est le conflit d’intérêt face aux groupes de pression.

Faux, la différence n’est pas sur le conflit d’intérêt face aux groupes de pression car les banquiers subissent les pressions de leur principaux clients et actionnaires (d’autant que ces mêmes banquiers subissent la pression de leur propre cupidité !). De la même manière qu’elles font subir des pressions aux gouvernements. D’autant que les banques privés n’ayant pas de missions de service public, leurs dirigeants n’ont d’autres objectifs que de réaliser des profits. Dans ces conditions, peu importe la stabilité sociale et politique.

De fait, les banques sont à la fois consommatrices du crédit par les intérêts qu’elles en perçoivent, et émettrices de ce même crédit. Donc, les banquiers sont en conflit d’intérêt permanent avec le crédit qu’ils émettent. En effet, plus ils font crédit, plus ils encaissent d’intérêt. Alors bien sûr, il y a le risque d’insolvabilité de l’emprunteur, pour lequel les CDS étaient censé répondre. Mais le conflit d’intérêt à fait que la cupidité fut plus forte que toute politique prudentielle. Résultat, les banquiers ont dû faire appel aux gouvernements et oublier pour le coup toute vos belles théories sur la vertu de votre système. En fait, le problème de votre système est qu’il repose sur le sens des responsabilité des acteurs économiques, dont la tempérance et un certain sens de l’intérêt commun, social, est censé être la plus grande des qualités. Sauf que s’agissant d’intérêt privés donc n’ayant pas de mission de service public, cette qualité est considéré comme un handicap et une tare incompatible avec la recherche du profit maximal. Peut être que Milton était un très grand naïf de la nature humaine. Peut être vous aussi ???

Pour finir, à part vous, tout le monde sait que les banquiers ont acquis le pouvoir de faire changer le droit en leur faveur en exerçant les pressions suffisantes sur les gouvernements.

Il me semble que c’est même un fameux banquier qui le dit dans une célèbre citation...

Mais peut être que vous l’ignorez ?

Seriez vous ignorant et naïf en plus d’être idiot ?

Non, je crois plutôt que c’est moi...


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