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Epaminondas Epaminondas 27 août 2013 20:29

 Pour revenir sur ce qui a été dit plus haut dans l’article, il est clair que le cas de la Libye est significatif. Ce pays de la Méditerranée faisait encore il y a peu de temps (en fait avant l’intervention occidentale dans le pays) figure à part sur un continent africain majoritairement marqué par le sous-développement. Avec un IDH (Indice de Développement Humain) de 0,773 en 2010, le niveau de développement du pays avait de quoi faire rougir de jalousie certains pays pourtant classés parmi les fameux « Pays du Nord », tels que la Serbie et l’Albanie qui possèdent un IDH pour la première de 0,767 et de 0,746 pour la seconde (en 2010 également). De plus, la Libye a connue sur la période 2005-2010 une hausse remarquable de son dit IDH. Celui-ci au départ de 0,746 atteint donc le niveau énoncé précédemment de 0,773.
 Toutefois, comme il est dit dans l’article, l’intervention occidentale a impacté le niveau de développement du pays dont l’IDH chute à 0,725 en 2011, premier recul du développement depuis la hausse enregistrée. Il ne faut cependant pas croire que le pays poursuit sa lente et inéluctable décadence. Loin du cliché, on constate au contraire qu’il enregistre un rebond de son IDH à 0,758 pour l’année 2012, un signe encourageant qui laisse imaginer un avenir de développement meilleur dans un pays encore miné par les violences et règlements de comptes. Quoi qu’il en soit, même avec ce recul de niveau de développement, la Libye aura conservée sa place parmi les pays au « Développement Humain élevé ». Arrivé à ce stade de la réflexion, on pourrait se questionner sur l’origine sociale des acteurs (entendre leaders) libyens de la révolution. Des bourgeois ?

 Enfin, j’aimerais rebondir sur le questionnement même de l’article « A qui va profiter la possible chute de Bachar Al Assad ? ». Clairement, (comme il est détaillé dans l’article) aux occidentaux, mais pas seulement. L’évincement de Bachar Al Assad de la direction de la Syrie aurait pour conséquence immédiate d’isoler un peu plus la branche armée du Hezbollah (dont les forces se situent au sud Liban), qui se verrait de fait privée dans un soutient de taille dans sa lutte contre son ennemi israélien. De plus, tensions et haines entre Syrie et Israël sont bien connues des relations internationales de nos jours. Il devient donc évident que la chute du dictateur syrien bénéficierais également hautement à la sécurité de l’État hébreux qui ferait ainsi « d’une pierre, deux coups ».

Sources chifrres : Programme des Nations Unies pour le Développement http://hdr.undp.org/fr/statistiques/


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