@ Dugué,
Votre texte est intéressant, et je suis persuadé que l’auteur, de l’ouvrage dont vous parlez, a certainement pensé à toutes les suites de son ouvrage. Et qu’elle s’en est tenue à publier les seules conclusions les plus éprouvées et presque sûres.
Ce n’est pas à vous que je dirais que les digressions exprimées dans le feu de la réflexion, qui suit la lecture d’un ouvrage scientifique, ne peuvent que revendiquer un statut de prospectives libres et qui seraient peut-être la base de futures recherches sans être celles-ci dans leur corps même définitif de l’expérience.
Plutôt que saupoudrer des impressions de recherches futures, la science veut produire quelques blocs solides de savoirs construits et, pendant un temps, concrets assez pour être considérés comme des savoirs certains auxquels ont peut se référer sans craindre de trop se tromper. Un peu ce qu’on voudrait encore nommer des sciences exactes.
Vous êtes une sorte de poète de la science qui a son utilité dans la vulgarisation souvent complexe encore, mais au moins distribuée à ceux qui n’en ont pas l’habitude ou le souhait même, et c’est là votre tour de force.
Bonne journée
Demian West