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JMBerniolles 19 septembre 2013 18:05

Ce n’est pas un article de propagande mais de constat simple, vérifiable.


Etre anti nucléaire n’exempte pas d’avancer des arguments crédibles.

« Tout le monde sait » pour justifier une affirmation fausse.
L’EDF est un organisme industriel et commercial indépendant, qui ne reçoit des subventions de l’Etat qu’au titre de la CSPE destinée à compenser les tarifs de rachat (exorbitants) que la Loi lui impose pour les courants éoliens et photovoltaïque.

Ce sont ces tarifs de rachat, pour une électricité totalement marginale et difficile à gérer pour le réseau électrique, qui conduisent à la hausse de l’électricité.

Le nucléaire doit financer son démantèlement [si on pense que l’éolien ne conduit à aucun démantèlement, que les terres sous les panneaux voltaïques seront récupérables quand on en aura fini avec cette absurdité, - cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’applications intéressantes du PV mais pas la production de courant EDF-].

Il est d’une évidence totale que plus le nucléaire fonctionnera longtemps, moins ce problème de démantèlement pèsera. Arrêter des réacteurs nucléaires qui peuvent fonctionner encore 20 ans avec des investissements très inférieurs à des coûts de construction, ne peut que conduire à l’augmentation de l’électricité.

L’alternative au nucléaire est le gaz. La conjoncture géopolitique aggravée par une diplomatie française à la dérive, ainsi que la demande croissante sur cette ressource, conduisent à une augmentation du coût du gaz naturel qui impact directement le coût de l’électricité qui en est issue. Comme on refuse d’exploiter notre gaz de schiste.

Un autre élément, que l’on a tendance à cacher, qui joue sur le coût de l’énergie nucléaire sont les intérêts payés pour les prêts.

Le système qui se nourrit de ces prêts aux Etats, collectivités locales, particuliers, pratique des taux très élevés. Le taux d’actualisation du capital actuellement considéré dans les calculs de prix de revient du MWh est de 5%.

C’est pourquoi, alors que les investissements initiaux pour les réacteurs nucléaires sont très lourds, 60 à 80% du coût total, tout retard dans la construction se chiffre par une augmentation forte du coût de revient du MWh. C’est ainsi que pour l’EPR de Flamanville on arrive à des coût de 70 à 90 € par MWh.
Alors que le coût du parc actuel est de l’ordre de 40 € par MWh. La prolongation de la vie des REP, sans problème majeur comme c’est le cas aux USA et ailleurs ferait encore baisser ce prix.

Le corrolaire de la politique Hollande 50% est donc une augmentation forte du coût du MWh.
Que le gouvernement fera payer aux couches moyennes qui n’en peuvent déjà plus avec les impôts, augmentation du coût de la vie, soutien aux enfants... donc les plus démunis ne seront pas non plus épargnés. Il faut le savoir. 






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