@ Jean Pelletier
Premièrement, Rensk a raison : le Parti pirate n’a obtenu que 2.2% des voix donc n’a aucun siège.
Deuxièmement, il ne sert à rien de faire une fixation sur les 319 sièges du total SDP+Grünen+Die Linke car ce dernier parti est exclu du pouvoir en raison de ses origines (il est issu de la fusion des héritiers du SED, le parti unique en RDA, avec des dissidents du SPD) et de son rejet du SDP. De plus, la constitution allemande prévoit que si le chancelier fédéral n’est pas élu à la majorité absolue lors des deux premiers tours, alors il l’est à la majorité relative au 3ème : Angela Merkel est assurée de rester à la chancellerie.
Troisièmement, il ne faut pas tricher : si on compare l’ensemble de la gauche à la CGU/CSU, alors il faut accepter de comparer l’ensemble de la gauche à l’ensemble de la droite. Comme l’a fait remarquer un autre agoravoxien ci-dessus, la droite est majoritaire en voix dans l’ensemble du pays. La coalition sortante a obtenu 46.3% des voix, les principales formations de droite (CDU+CSU, FDP, AfD) 51% largement au-dessus du score cumulé des trois grandes formations de gauche (42.7%) dont de toute façon une entente paraît invraisemblable*.
Décidément, les commentaires de soirée électorale ne réussissent pas.
* Note : je me fonde sur le scrutin proportionnel mais la moitié des députés au Bundestag est élu au scrutin majoritaire à un tour, ce qui favorise Die Linke bien représenté dans l’ex-RDA et explique le résultat final.