C’est l’anniversaire de la tragédie grecque.
Le 4 octobre 2009, les élections législatives donnent une victoire au
Parti Socialiste en Grèce.
Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.
Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de
transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le
précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques,
dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La
Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques
semaines plus tard.
En octobre 2009, toute la planète constate que la Grèce est en faillite.
Mais les dirigeants européens ne veulent pas que la Grèce quitte l’Union
Européenne, ni qu’elle retourne à sa monnaie nationale, la drachme.
Les dirigeants européens décident de tout faire, et même de faire
n’importe quoi, pour garder la Grèce dans l’Union Européenne. Alors que la
Grèce est déjà surendettée, les dirigeants européens ...
... décident de lui prêter de l’argent, et donc ils la surendettent
encore plus !
D’octobre 2009 à octobre 2013, cette politique suicidaire a aggravé la
catastrophe, partout en Europe.
Les autres Etats européens n’avaient pas l’argent nécessaire aux
soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce : ils ont dû emprunter
des dizaines de milliards d’euros sur les marchés internationaux, pour pouvoir
ensuite prêter cet argent à la Grèce et pour pouvoir créer des soi-disant fonds
de « stabilité » (FESF, MES).
Résultat : les soi-disant fonds de « stabilité » ne
stabilisent rien du tout. Les Etats européens sont de plus en plus surendettés.
Leur dette publique s’est emballée. Leur dette publique est devenue hors de
contrôle.
Quant à la Grèce, sa dette publique atteindra 176 % du PIB à la fin
2013.
C’est comme un tourbillon qui nous entraîne tous vers le fond de
l’océan : la Grèce, puis les Etats européens périphériques, les uns après
les autres, sont en train de faire naufrage, et ils entraînent tous les autres
Etats européens vers le fond de l’océan.
L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF