L’origine du gaz
du lac Kivu semble bien être en grande partie mantellique (25 % méthane ;
75 % CO2 + des traces de soufre, etc.…). La teneur en CH4
d’origine organique serait mineure. C’est au cours d’études menées par l’UCB
dans les années 50-60 sur ce gaz, que la présence d’isotopes d’hélium absents
dans les « gaz de marais normaux » aurait démontré le caractère
« natif » de ce gaz. La présence d’hydrocarbures dans les zones
avoisinant les fossés tectoniques continentaux et marins serait également
vérifiée, d’Alep à la Mer Rouge et jusqu’au lac Albert. Les rifts océaniques pourraient
peut-être, également, des zones de « ressources » en hydrocarbures. La
théorie de Thomas Gold, avancée dès les années 80, pose également la question
de l’origine non « fossile » des hydrocarbures comme exposée dans son
livre « The Deep Hot Biosphère » (ISBN 0-387-98546-8). La question de l’« exploitabilité »
reste évidemment posée….