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s4m0 29 novembre 2013 15:50

@Stephane Lhomme
A propos de la décision de Bruxelles, nous avons déjà échangé, je ne vois non seulement pas sur quelle base l’Europe pourrait le refuser mais j’ai également de très sérieux doute sur le fait que la CE retoque un projet qui fait l’objet d’un très large soutient politique britannique (le plan de 2011 sur le nucléaire a été voté à 216 voix pour, 14 contre). Ce serait un affront politique que l’UE aurait du mal à se permettre ...

Deuxième point : je ne vois toujours pas le lien entre la pertinence de l’énergie nucléaire et sa proportion dans le mixe mondiale.
Entre 2009 et 2012, il y a effectivement une baisse significative due à l’arrêt des réacteurs allemands et nippons. Cependant la plupart des scenarii prévoient un accroissement du parc nucléaire mondiale (lien , lien) notamment grâce à la Chine. Ces projections pourraient être revues à la hausse si les réserves d’hydrocarbures non conventionnels venaient à s’épuiser outre atlantique.
Aujourd’hui près de 65/70 réacteurs sont en construction, qui représentent près de 60GW de puissance (lien, lien).
Il y a donc bel et bien un potentiel économique et industriel dans cette filière !

Puis les ENR (hors hydro) ne représentent quasiment rien dans le mixe mondiale aujourd’hui. Si je suis votre raisonnement, elles seraient donc à abandonner ? !

Votre argument (que vous répétez en boucle) n’a donc aucun sens !

troisième point : concernant la Turquie, il semble que c’est à chaque fois le financement qui a manqué à la Turquie (et certainement également de volonté politique). Je pense que le pays n’a jamais été aussi fort économiquement et peut aujourd’hui enfin se permettre d’entrer dans le cercle des pays nucléarisés.
Des accords ont déjà été signés avec les russes et le duo franco-japonais pour 8 réacteurs. Le projet sur le site d’Akkuyu est légèrement plus avancé et je vois difficilement un retour en arrière puisque les premiers contrats commerciaux ont été signés.

Enfin, vous ne parlez pas du fond de l’article : les emplois et la filière industrielle ! Est-ce que vous niez son importance et son dynamisme en France ? D’autant qu’il s’agit là d’une industrie à très forte valeur ajoutée que peu de pays maitrisent. Dans un environnement mondial ultra compétitif, n’est ce pas un atout économique ?
(Avant qu’on ne me fasse dire ce que je n’ai pas dit, je tiens juste à préciser que je ne nie pas non plus qu’il y a un très fort potentiel d’emplois dans les ENR ...).

@amiaplacidus
les conditions de rachat de BE ont effectivement été particulières mais cet investissement est davantage le fruit d’une vision long-termiste avec la relance du nucléaire qui était déjà annoncée ! EDF part aujourd’hui avec un énorme avantage industriel (et politique) sur tous ces autres concurrents pour le nucléaire nouveau.
Puis sur la rentabilité de BE, elle est certaine et affichée dans le bilan 2012 d’EDF : contribution à l’EBITDA à hauteur 2,1Mds d’€ (sur 16.1 au niveau du groupe). Soit environ 1/8, ce qui correspond au ratio que représente le CA dans ce pays (lien).


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