Bonjour,
vous écrivez : ’’Cette notion de température ressentie n’a aucun sens.’’
Au contraire ! vous ignorez que la température ressentie dépend de trois paramètres : la température de l’air, le vent et le rayonnement. Mettez un thermomètre à l’ombre et son frère en plein soleil de midi, et demandez leur ce qu’ils en pensent.
Vous dites : ’’La science moderne a supplanté les religions’’. Marx disait ; : ’’la religion est l’opium du peuple’’. Si la science était devenue l’opium du peuple durant les Trente Glorieuses - que l’on devrait plutôt appeler Trente Calamiteuses si l’on écoute Céline Pessis, et Patrick Marcolin -, on ne peut plus le dire aujourd’hui. Et ce n’est pas la science qui a failli, mais le néolibéralisme qui a tué la science : les scientifiques passent plus de temps à chercher des financements qu’à produire des résultats. Pour paraphraser De Gaulle, je dirai : des chercheurs qui cherchent (des fonds) on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche : Regardez le cas Séralini, simultanément là et là.
Quand vous écrivez : ’’L’objectivité a envahi la subjectivité au point de la profaner.’’, on pourrait y voir un hommage du vice à la vertu, sauf que ce que vous appelez l’objectivité ce n’est même pas le pragmatisme mais c’est de l’opportunisme, à la limite de la prédation.