à l’auteur,
votre texte , fruit d’une expérience vécue, dresse un constat accablant. Heureusement Fergus montre qu’il ne faut pas désespérer de notre jeunesse. Le problème est que l’on doit y mettre le paquet au niveau des moyens à mobiliser. Il faut toujours avoir la conviction qu’il n’est jamais trop tard pour sortir un jeune de la médiocrité et de l’ignorance. C’est un bras de fer permanent entre d’un coté la bande, le groupe de copains, la rue et de l’autre les parents, les enseignants et les animateurs. SI tout le monde va dans le même sens et partage les mêmes valeurs, il est possible de s’imposer. Mais, comme en matière de santé publique, en ne peut pas compter, ni son temps, ni son argent, ni son énergie, pour arracher un jeune d’un milieu qui ne fera que le marginaliser de la société. L’éducation comme la santé, c’est vital. Il faudrait que nos dirigeants ne l’oublient pas.
En se souvenant toutefois que si on a l’obligation de soigner, d’éduquer et d’instruire, il faut aussi accepter l’échec.