Avec le simulacre de
victoire sur le M23, la diversion grotesque des attaques par des gamins
« chanvrés » de Ndjili, de la RTNC, du Camp Tshashi à Kin, et celles de
Kindu et Lubumbashi, l’assassinat de Karegeya celui de Mamadou Ndala et
l’arrestation de Kamenzi Karake les limites du délire paranoïaque de Kagamé
vont être atteintes. Mais dans la communauté internationale, amie des peuples
des Grands Lacs, il n’y a personne pour parler. « On » n’ose rien dire
car vérité, par sa monstruosité, devient de plus en plus indicible. « On »
est tétanisé ! Ce n’est pas possible ! Regardons ailleurs….Il suffit
d’additionner le nombre d’assassinats des « proches » de Kagamé pour se
rendre compte que ne peuvent rester en vie que ceux qui ne révèleront rien sur
l’effroyable vérité du génocide rwandais. Ceux-là ne diront rien. Car ils
impliqueraient directement d’autres puissances et puissants de ce monde. Ces
puissants, eux, ne les rateraient pas. Jusqu’à présent ceux qui savent et se
taisent le font dans le cadre d’un deal : protection contre silence. Il y va de
l’intérêt de partis politiques en vue d’échéances électorales importantes (pour
les vrais planificateurs). Ceux-là ne diront rien car ils ont été, eux-mêmes,
complices actifs pendant bientôt 20 ans des pires catastrophes humanitaires de
la région. Carla del Ponte avait raison de dire que si la réalité sur
l’assassinat d’Habyramana devait révéler le rôle du FPR de Kagamé, toute
l’histoire du génocide devrait être revue…..