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Jean Keim Jean Keim 28 janvier 2014 10:27
Une autre vision utopiste mais humainement envisageable actuellement :
En voyant l’effroyable désordre dans lequel se trouvait le monde après la révolte des serfs, devant la peur panique qui taraude chaque camp vis à vis de ses adversaires, en comprenant que l’affrontement direct ne mènera nulle part sinon dans une impasse, avec son lot de morts, de misère et de ruines, les belligérants se réunirent et après les inévitables échanges verbaux stériles dictés par les ressentiments, les plus avisés proposèrent de rechercher la cause profonde de l’état du monde car après tout il résulte d’un « ordre » tacitement accepté.
Chacun y alla de son point de vue qui n’était que l’expression de ses opinions, de ses intérêts ou de ses croyances et bien évidemment une réflexion menée sur de telles bases ne peut pas aboutir à une vision neuves, le plus sage des hommes avisés eut une intuition fulgurante et l’exposa aux autres : depuis que le monde est monde, il est bancal, il doit y avoir un facteur néfaste, commun à tout les êtres humains, trouvons le ! 
Et chacun repartit de plus belle dans la rhétorique, pendant ce temps, le plus sage des hommes avisés s’étant mis en retrait du débat, observait tout ce beau monde qui s’agitait et compris la source profonde du problème, il présentait un défi que personne ne voyait et qui exigeait une réponse neuve alors que les protagonistes faisaient appel à leur mémoire pour trouver la solution mais on ne peut pas résoudre les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés (dixit A. Einstein) ; la pensée est parfaite pour résoudre les problèmes matériels du quotidien mais inadaptée pour tout ce qui exige une création pure et notamment pour répondre à un défi intégrant des désordres psychologiques.
Tant que nous « réagirons » ainsi, jamais nous ne sortirons du cercle vicieux dans lequel nous sommes enfermés depuis des temps immémoriaux, ce schémas est le même dans toutes les couches de la société qu’elle soit primitive ou « moderne », dans nos relations familiales, amicales, professionnelles, dans les loisirs, dans les relations entre états, bref partout et tout le temps, nous sommes le jouet d’un personnage qui n’a aucune consistance, un artefact créé de toute pièce par notre ... identification à un contenu qui a la réalité que nous lui accordons.

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