@soi même ; claude-michel ; foufouille
Bonjour,
Etre pauvre n’est pas une tare,
être malhonnête l’est certainement. Combien d’autodidactes ont réussi dans la
vie professionnelle sans avoir à falsifier des
diplômes ? Falsifier un diplôme n’est pas une question de revanche sur
une société ou une situation socio-économique quelconque, c’est se prévaloir de
compétences reconnues (sur la base du diplôme justement) par celui qui en bénéficie ( Médecin pour le
malade, Avocat/ Juge pour le justiciable, Consultant pour l’entreprise etc.
etc. ).
C’est autant dire qu’exercer des « compétences » que l’on n’a
pas peut avoir des conséquences très graves. Ce n’est donc pas une question de
papier et de cachet mais d’une réelle question de droits et d’obligations à l’égard
de soi et à l’égard des tiers (personnes morales publiques ou privées)
Dans tout métier il y a ceux qui
l’exercent bien, d’autre mal (« bidon »).
C’est une question de professionnalisme, non pas de diplôme.
En tout cas la situation des
faux-diplômés, est d’autant plus criante
dans nos pays en développement, qu’elle participe à un sous-développement
perpétuel. Il va de soi que le développement social, économique, industriel, technologique etc., c’est d’abord, outre le
capital, une question de connaissances, de compétences et de savoir-faire des
ressources humaines.
Cordialement.