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En réponse à :


Ezzedine el Kassem falloujah 23 octobre 2006 10:48

Réponse à thénardier« alias la vérité toujours » faussaire de pseudo et menteur de surcroît car j’avais déjà répondu.

La preuve / Mon métier d’Historien cher ignare

par falloujah (IP:xxx.x16.76.231) le 22 octobre 2006 à 14H38 Cher Vérité toujours/

Formidable ignare et xénophobe de surcroît, j’en veux pour preuve ce langage d’illetré petit Arabe que vous me prêtez. Et dont je restitue vos vocables, que vous m’affublez en bon Raciste que vous êtes

Cy pas moi, Monsieur l’agent, jty jure, j’y rien fait.

On appréciera la délicatesse de vos propos ! et votre basse manoeuvre .

Car de toute évidence, pour vous un Bicot comme moi ne saurait être universitaire et encore moins instruit.

Puisque vous n’avez pas cru bon de le faire,je me substitue à cette vacance d’analyse en ma qualité d’Historien. Donc ce que vous qualifiez de « coupé collé » et dont par la suite, vous m’affubliez du terme de faussaire et de truqueur, cela signifiait tout simplement, et voulait dire mise à disposition de témoignages.

Dois je comprende qu’en tant qu’Historien en rapportant un témoignage de 1378 sur un fait d’arme particulier« dont je ne suis pas partie prenante », c’est un travail « coupé collé » de « faussaire et de truqueur » ? ou dirait on ! plutôt, lorsque on est pourvu de belle intelligence, une mise à disposition d’un documentet et fait Historique.

Combats en Marmande 1378

Les servants avaient allumé auprès de chaque engin un brasero où rougissait une broche de fer. Puis, ayant introduit la poudre à l’aide de grandes cuillers de fer battu, ils chargèrent chaque bombarde, d’abord d’une bourre d’étoupe, ensuite d’un gros boulet de pierre de près de cent livres, tout cela entonné par la gueule. Un peu de poudre fut déposé dans une gorge ménagée sur le dessus des culasses et qui communiquait par un mince orifice avec la charge intérieure. Tous les assistants furent invités à se retirer de cinquante pas. Les servants des pièces se couchèrent, les mains sur les oreilles ; un seul servant resta debout auprès de chaque bombarde pour mettre le feu à la poudre à l’aide des longues broches de fer rougies au feu. Et aussitôt que cela fut fait, il se jeta au sol et s’aplatit contre la caisse de l’affût. Des flammes rouges jaillirent et la terre trembla. Le bruit roula dans la vallée de la Garonne et s’entendit de Marmande à Langon. L’air était devenu noir autour des pièces, dont l’arrière s’était enfoncé dans le sol meuble par l’effet du recul. Le connétable toussait, crachait et jurait. Quand la poussière fut un peu dissipée, on vit qu’un des boulets était tombé chez les Français ; une toiture, dans la ville, semblait éventrée. Beaucoup de fracas pour peu de dégât. Avec de vieilles balistes à poids et à frondes, tous les boulets seraient arrivés au but sans qu’on soit à s’étouffer pour autant. Or, à l’intérieur de La Réole, personne n’avait compris tout d’abord pourquoi, du toit de maître Paelpuch, notaire, une grande cascade de tuiles était soudain tombée dans la rue. On ne comprit pas non plus d’où venait ce coup de tonnerre, parti dans un ciel sans nuages, et que les oreilles perçurent un instant après. Puis les hommes surgirent de sous la terre, en hurlant, parce qu’un gros boulet de pierre venait de choir auprès d’eux.

Sélim Sabbah

Historien


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