Début des années 50 ; ma Mère était marchande de 4, en cloque de mézigue un jour du mois juin elle lâchât les brancards de sa remorque à 2 roues et s’en fut pondre son lardon à la Pitié-Salpétrière , vu qu’elle s’était placée sur l’avenue d’Italie
Pensez si l’ai connu le Paris des années 50
Plus tard reconvertie comme vendeuse de cames à la sauvette je l’accompagnais ; un jour me plantant pour cinq minutes devant un parapluie plein de cravates, le temps d’un demi car jacter ça donne soif ; je fis sa fierté en lui vendant 3 cravates pendant son absence
Et ouais ; c’est moi qu ’ 7 ans ai vendu 3 cravates à la sauvette
Ca vous pose un lardon : « Bon sang ne saurait mentir » l’ ont félicité la concurrence en me tapant sur l’épaule presque à m’en faire tomber
Le temps a passé ; les 8 h de quart , la came saisie, sans compter les amendes ont découragée ma Mére
On s’est barrés à la campe
Dans les années 70 je suis retourné vivre dans mon Pantruche : moitié des années 80 ; je me suis enfuis de nouveau : ça commençait à puer grave
Depuis le début des années 2000 : je n’y fout plus les pieds c’est devenu un cloaque
Oui , il est bien mort mon Paris
Mort et enterré