• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


bakerstreet bakerstreet 10 mars 2014 12:02

Ca rit grassement dans le corps de troupe.


N’empêche, qu’il faut un sacré courage à ces femmes. 
Même si elles ne se jettent plus sous les sabbots des chevaux, comme en 1913, à l’époque des sufragettes lors du derby d’Ebson.

Elles sont à poils, mais le poil hérissé....Ce que certains ne comprennent pas, même si ça les chiffonne, qu’elles ne soient pas lascives, comme sur des couvertures de magazine. 

L’idée est justement celle ci : S’attaquer à l’image de l’éternel féminin : Femme érotique, femme poupée, faible, maternelle, rougissante, honteuse...Tout ce qui en fait bander certainement, et reconduit tous les clichés de domination.

La femme s’enlaidit et se rend agressive quand elle se sent menacée : Elle se blinde bien plus, ainsi dans un corps nu, mais négativisée de ses fonctions sacrées, qu’à travers un discours lambda. 
Elle renvoie à travers la sidération qui nous parcourt, toute la violence du monde. 
Surtout elle affiche sa détermination, sa volonté d’être combattante jusqu’à l’extrême, en levant les tabous, et les paradigmes qui font vendre : Femme chic, à la cuisse, ou au décolleté baignant dans l’ombre, femme aux lèvre pulpeuses, « la blonde »....« Si t’as la bagnole, t’as la poupée.... »

Sûr que ces femmes ne sont pas des prix de tombola offertes aux vainqueurs...
.
A l’époque ou certains tentent de leur mettre un tchador, forme la plus repoussante de la négation de leur corps, et symbolisme de propriété de certains religieux, j’ai du mal à comprendre que tant de gens ne voient pas la modernité de leur combat. 

CECI N’EST PAS UNE PIPE ! Comme disait Magritte. 
Comparaison qui en fera encore rire gras certains, mais pourtant à mon avis adaptée à la situation.

Il faut voir au delà des apparences, et en l’occurrence, on n’a pas le choix, tant elles nous indisposent, et provoquent en nous un court circuit.

 Le rire peut être une défense, mais ça ne fonctionne pas longtemps, quand il n’y a plus de lumière.
 
Quand Diane crache sur son corps, avant de l’exposer en grimaçant, il y a là bien plus qu’une farce !



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès