Vous avez dû lire René Guénon ou Julius Evola pour sortir de pareils ressuçés de Platon. Moi je dis simplement : on en sait rien du grand pourquoi des choses. Si la question vous taraude tant, faites une retraite monastique. Qu’avez-vous besoin de critiquer la raison et ses réalisations ? Nul ne vous oblige à être raisonnable, du moins tant que vous n’assassinez personne. Quant à vos postulats « mystiques », ils ne tiendraient que si vous faisiez vous-même l’expérience de l’extase. Et dans ce cas-là, on se soucie comme d’une guigne de la société et de ceux qui la composent. Le Boudha a dit un truc dans le genre à ses disciples (désolé je n’ai pas la citation exacte sous la main).
Votre tort - si je puis me permettre - est que vous vous souciez beaucoup trop du monde comme il va. Vous vous comportez en idéologue de la Foi. Une foi qui, précisément, ne veut rien savoir des idéologies - et c’est là sa grandeur. Vous êtes en grand péril...
PS : lisez Chestov (« Athènes et Jéruslem », par exemple) car c’est un anti-moderne intelligent, lui. Si vous l’avez déja fait, éh bien ni moi ni le pape ne pourront quelque chose pour vous...