La télé n’a pas passé son discours qui se termine par « En clair il faut que ça pète. » discours avec lequel je suis bien d’accord....
La censure frappe plus que jamais en période électorale.. On ne parle que de celles et ceux des politocards professionnels dont l’oligarchie espère des scores élevés. Rien de nouveau sous le soleil....
Philippe Poutou (NPA) :
« Salut à toutes et tous.
Tristement logiquement Valls !
Au lendemain de la grosse claque électorale, Hollande a t’il bien
entendu le message ? D’une certaine manière oui. Victoire large de
l’UMP, percée du FN, tout penche finalement bien à droite, beaucoup trop
à droite. C’est donc logiquement que c’est le ministre le plus réac, le
plus sécuritaire, le plus libéral, le plus à droite qui se retrouve désigné 1er ministre.
Le vrai message, le ras le bol populaire est volontairement pas entendu
par Hollande, lui le serviteur zélé des riches. En effet le record de
l’abstention marque le mécontentement populaire, du peuple de gauche
mais ce mécontentement ne s’exprime pas forcément clairement. Il ne
permet pas en tout cas de pousser le gouvernement à modifier sa
politique vers la gauche, vers la satisfaction des besoins sociaux. Non
au contraire, on devrait même avoir un peu plus de rigueur, un peu plus
de flics et de répression, un peu plus de zèle en faveur des
capitalistes et des plus riches.
Hollande assure qu’il a entendu que
les réformes ne vont pas assez vite, alors il promet qu’il va accélérer
mais dans le mauvais sens, ça il le sait très bien ! Oui c’est du
foutage de gueule, c’est même du cynisme.
Mais le problème c’est que
le camp des exploités, celui des salariés et des gens d’en bas ne fait
pas peur aux possédants. On est trop divisés, trop fragilisés, on vote
pas ou on vote n’importe comment, la gauche de gauche éparpillée, le
mouvement social est presque inaudible.
Pour changer la donne, pour
imposer une vraie politique de gauche, qui fait payer la crise aux
capitalistes, pour imposer le partage des richesses, une économie au
service de la population, pour tout cela il faut que nous agissions, que
nous occupions la rue, que nous bloquions l’économie.
En clair il
faut que ça pète. Le 12 avril peut être une étape dans la construction
d’un mouvement de contestation sociale. A suivre ...
Philippe »